(Toutes ces informations sont issues du Net', elles valent ce qu'elles valent !)
- SEFTI : Service d'Enquête des Fraudes aux Technologies de l'Information
- DCPJ : Direction Centrale de la Police Judiciaire
- BCRCI : Brigade Centrale de Répression de la Criminalité Informatique
- IRCGN : Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale
- SGDN : Secrétariat Général de la Défense Nationale
- DCSSI : Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d'Information
- SCSSI : Service Central de la Sécurité des Systèmes d'Information
- CERTA : Centre d'Expertise gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques
- DSSI : Directoire de la Sécurité des Systèmes d'Information
- DISSI : Délégation Interministérielle pour la Sécurité des Systèmes d'Information
- CISSI : Commission Interministérielle pour la Sécurité des Systèmes d'Information
- DSTI : Direction des Systèmes Terrestres et d'Information
- DST : Direction de la Surveillance du Territoire
- GIC : Groupement Interministériel de Contrôle
- IHESI : Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure
- DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
- DCRG : Direction Centrale des Renseignements Généraux
- DGSE : Direction Générale de la Sécurité Extérieure
- DG13 : Direction Générale chargée des télécoms et de la sécurité informatique (DG 13)
- DSN : Direction de la Sûreté Nationale
- CNCIS : Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité
- CCSDN : Commission Consultative du Secret de la Défense Nationale
- SCTIP : Service de Coopération Technique Internationale de Police
- CLUSIF : Club de la Sécurité informatique des systèmes d’information français
- CIGREF : Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises
- HCFDC : Haut Comité Français pour la défense civile
- IHEDN : Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale
- RECIF : Recherches et Etudes sur la Criminalité Informatique Française
- DAS : Délégation aux Affaires Stratégiques
- INPS : Institut National de Police Scientifique
- OCLCTI : Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information et de la communication
- OSSIR : Observatoire de la Sécurité des Systèmes d'Information & des Réseaux
- CERT-RENATER : Computer Emergency Response Team
- CyberCrimInstitut : Institut International des Hautes Etudes de la Cybercriminalité
- CDES Commandement de la Doctrine et de l'Enseignement militaire Supérieur
- SRTJD Service technique de recherches judiciaires et de documentation
|
Service d'Enquête des Fraudes aux Technologies de l'Information
Service spécialisé à la lutte contre la criminalité informatique dépendant de la Police judiciaire de la Préfecture de Police de Paris
163 Avenue d'Italie
75013 Paris01 40 79 67 50 Standard / secrétariat
01 40 79 77 20 Télécopie
01 40 79 67 31 Daniel Padoin
01 40 79 77 21 Fax(Daniel PADOUIN, commissaire principal – ex responsable du SEFTI.)
Le SEFTI est devenue une brigade la BEFTI aujourd'hui sous la responsabilité du commissaire Pascal COURTIN.
Ses 22 fonctionnaires de police, placés sous les ordres du commissaire Pascal COURTIN , nouveau responsable du SEFTI, sont surtout saisis pour des contrefaçons de logiciels ou des copies de fichiers MP3, la majorité des intrusions dans des sites Internet étant le fait de ``hackers'' avides de reconnaissance plus que d'escrocs.
lancé le 11 février 1994. Relevant de la sous-direction des affaires économiques et financières auprès de la Direction de la Police Judiciaire de la Préfecture de Police de Paris.
Sa compétence territoriale s'étend à Paris et aux trois départements de la petite couronne que sont les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
En marge de ses propres investigations et de l'assistance technique qu'il fournit aux autres services de la police judiciaire, le SEFTI sensibilise les organismes publics ou privés sur le "hacking" et sur les parades à adopter. Le SEFTI a une obligation de transparence et préfère utiliser des méthodes classiques et légales. Le SEFTI apporte son concours aux enquêtes concernant des infractions commises au moyen d'outils informatiques. Il remplit également une mission pédagogique en assumant une action d'information auprès d'organismes privés ou publics susceptibles d'être confrontés aux problèmes de fraudes informatiques.
Lorsque le SEFTI est saisi d'une plainte, l'investigation se poursuit dans le cadre classique des poursuites policières : constatations (recherche des "empreintes" laissées par le pirate et des fichiers qui ont pu le piéger), auditions et perquisitions. Pour les cas les plus complexes, le SEFTI est assisté d'un expert judiciaire ou d'un ingénieur désigné par un magistrat. L'obstacle majeur auquel se heurtent les enquêteurs est le laps de temps qui s'est écoulé entre les faits et la plainte.
Les inspecteurs effectuent des sondages en s'immisçant dans des forums des discussion, ou en se connectant sur des sites soupçonnés de pourvoir des activités illégales (Trafic de matériels frelatés, Hacking, warez,…)
Décret n° 96-74 du 25 janvier 1996 art. 1 Journal Officiel du 1er février 1996
Les organes de coopération internationale policière placés au sein de la direction centrale de la police judiciaire sont les suivants :
1° Le bureau central national-France de l'organisation internationale de police criminelle Interpol ;
2° Le bureau national chargé de la gestion opérationnelle de la partie nationale du système d'information Schengen, dénommé Sirene ; (le système informatique se dénomme N-SIS)
3° L'unité centrale de coopération policière internationale, désignée par l'article 40, paragraphe 5, de la convention d'application de l'accord de Schengen du 14 juin 1985, signée à Schengen le 19 juin 1990 ;
4° L'unité nationale de l'Office européen de police, dénommé Europol.(Brigade Centrale de Répression de la Criminalité Informatique)
rattachée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire
101 rue des Trois Fontanot
92000 NANTERRETéléphone :01 40 97 87 72, 01 40 97 83 12 ,Télécopie : 01 47 21 00 42
créée et dirigée par le commissaire principal Marcel Vigouroux (né en 1946) aujourd'hui à la retraite, patron de la BCRCI, titulaire d'un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) de "méthode expertale et arbitrale en informatique et techniques associées."
Mr LEGUILLOU : 01 40 97 80 14
Le BCRCI a compétence pour mener des enquêtes judiciaires sur tout le territoire national.
A la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), c'est la brigade centrale de répression de la criminalité informatique (BCRCI), créée en 1994 au sein de la sous-direction des Affaires économiques et financières dirigée par Mireille Ballestrazzi, qui est chargée d'une "mission propre d'enquêtes judiciaires et d'une mission générale de coordination". Ses dix policiers assistent les services centraux extérieurs, centralisent tous les renseignements judiciaires, constituent et tiennent à jour une base de données à but opérationnel. La BCRCI assure aussi une mission de formation initiale et continue des enquêteurs spécialisés des SRPJ. Au plan international, elle gère le "Bureau central national" d'Interpol (BCN) pour la fraude informatique, constitue le "point de contact central national" d'Interpol et participe aux travaux du Groupe de travail européen sur la criminalité informatique (neuf pays représentés).
Créé fin 1994 et installé à Nanterre, la douzaine d’inspecteurs qui se consacrent à la chasse aux pirates passe encore une partie notable de son temps - très exactement la moitié - à se former aux techniques informatiques. La BCRCI a laissé sa place en 2000 pour constituer le noyau dur de l'office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLTCTIC).
Le BCRCI est un peu moins médiatique que son équivalent le SEFTI.
1 Boulevard Théophile Sueur
93111 Rosny-sous-Boiswww.defense.gouv.fr/gendarmerie/metiers/_ircgn.html
L'Institut de Recherches Criminelles de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) est chargé d'établir la preuve scientifique lors de l'enquête criminelle. Doté de matériels de pointe et de spécialistes dans différents domaines, l'institut apporte son concours quotidiennement aux unités de la gendarmerie sur le terrain.
LA DIVISION CRIMINALISTIQUE B :
Le département informatique-électronique oriente ses activités dans les domaines des fraudes informatiques et télématiques. Ses centres d'intérêt vont de la déprotection de logiciels à la contrefaçon de cartes de paiement, en passant par la téléphonie cellulaire et l'électronique appliquée. Il est régulièrement sollicité pour assister les enquêteurs lors de perquisitions. Enfin, le département est en relation permanente avec différents organismes nationaux et internationaux liés au monde de l'informatique.
Créé en 1990, celui-ci est installé à Rosny-sous-Bois et regroupe 161 personnes qui effectuent des expertises, dans le cadre des enquêtes de police judiciaire menées par la gendarmerie, et forment des techniciens.
L'unité électronique et informatique, anciennement dirigée par le Capitaine Joel Rivière, s'occupe des investigations sur des affaires de droit commun concernant l'informatique, internet, le piratage de logiciels et plus médiatiquement la pédophilie sur internet. (Joël Rivière, le commandant qui dirigea pendant 5 ans le département informatique de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie (à Rosny-sous-Bois), fait maintenant de la prévention auprès des entreprises. Depuis qu'il a créé en juin 1999 sa SARL, Lexsi )
Cet organisme disposerait de moyens considérables, comparables à ceux de la DST et serait, selon l'adjudant Chayoux, capable de sniffer toutes les couches du modèle de protocole OSI.
L'IRCGN est responsable de récentes arrestations de pirates Français, notamment de celle de Yoann Vandoorselaere (Casper_ / Leader2)ayant fait une apparition télévisuelle sur des chaines nationales début 98.
La gendarmerie dispose d'une autre unité de soutien: le centre national de surveillance du réseau internet (quinze militaires), chargé de détecter et analyser les infractions qu'il transmet aux unités compétentes. Chacune des trente sections de recherches (SR) de la gendarmerie dispose d'au moins un "gendarme-internet." La gendarmerie mène également une action continue de formation de ses militaires, notamment grâce à des stages de six semaines.
Secrétariat Général de la Défense Nationale ( S.G.D.N. )
51, Boulevard de Latour-Maubourg
75007 ParisTél : 01.44.18.80.11.
Fax : 01.44.18.83.50.Le contrôleur des armées Jacques Roudière est nommé directeur de l'administration générale au secrétariat général de la défense nationale, le 28 juillet 1999
Décret no 78-78 du 25 janvier 1978, fixant les attributions du secrétaire général de la défense nationale ;
Décret no 86-316 et n° 86-318 du 3 mars 1986.
décret no 88-125 du 4 février 1988, fixant les conditions de nomination dans les emplois de direction au secrétariat général de la défense nationale
Décret no 95-350 du 1er avril 1995.
Décret no 96-67 du 29 janvier 1996.
Décret du 28 juillet 1999 portant nomination d'un directeur au secrétariat général de la défense nationaleLe secrétaire général de la défense nationale assure le secrétariat des conseils et comités de défense.
Conformément aux directives du président de la République et du Premier ministre, il conduit les travaux préparatoires aux réunions. Il prépare les relevés de décisions. Il notifie les décisions prises et en suit l'exécution.
Il assiste le Premier ministre dans l'exercice de ses responsabilités en matière de direction générale de la défense (coordination des études sur les données de la politique de défense, suivi des crises et des conflits internationaux, coordination des mesures de défense,organisation des moyens de commandement et de liaison nécessaires au Gouvernement).
Il est associé à la préparation et au développement des réunions internationales ayant des implications sur la défense.
Il assure le secrétariat du comité interministériel du renseignement.
Il anime les travaux et assure l'exploitation du comité d'action scientifique de la défense.
Il assure le secrétariat du comité pour la compétitivité et la sécurité économique.
Il coordonne l'action des organismes voués à l'enseignement et aux études de défense.
Il propose, diffuse, fait appliquer et contrôler les mesures nécessaires à la protection du secret de défense.
Dans le cadre de la politique définie par le Gouvernement, il veille à la cohérence des actions entreprises en matière de sécurité des systèmes d'information. Pour ce faire, il dispose du service central de la sécurité des systèmes d'information.
Le secrétaire général de la défense nationale préside la commission interministérielle et le directoire de la sécurité des systèmes d'information.
Secrétaire Général : Isabelle RENOUARD ( Ministre Plénipotentiaire )
Secrétaire Général Adjoint : Contre-Amiral Jean MOULIN
Aide de Camp : Capitaine Olivier EMMANUELLI
Chargés de Mission : Contrôleur des Armées Gérard KAUFFMANNAdministration Générale : Général de Brigade Aérienne Jean-Louis STUM
1 ) Direction " Défense et Nation " : (Gestion du Secret Défense et Habilitations, concernant, entre autre, l'accès aux rapports OANIs/OVNIs :C.O.I.A., D.G.G.N., D.R.M., D.G.S.E., etc...
2 ) Direction " Affaires Internationales et Stratégiques " : (Incluant Observatoire des Nouvelles Menaces
3 ) Direction " Technologie et Transferts Sensibles " :
4) Direction " Économie et Défense " : (incluant notamment les activités d'Intelligence Économique)
Héritière du Service Central de la Sécurité des Systèmes d'Information, centre focal de l' État pour la sécurité des systèmes d'information, la Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI) a été instituée par décret le 31 juillet 2001. Elle est placée sous l'autorité du Secrétaire Général de la Défense Nationale.
La DCSSI a pour mission de :
> Contribuer à la définition interministérielle et à l'expression de la politique gouvernementale en matière de sécurité des systèmes d'information
> Assurer la fonction d'autorité nationale de régulation pour la SSI en délivrant les agréments, cautions ou certificats pour les systèmes d'information de l'État, les procédés et les produits cryptologiques employés par l'administration et les services publics, et en contrôlant les centres d'évaluation de la sécurité des technologies de l'information (CESTI)
> Évaluer les menaces pesant sur les systèmes d'information, donner l'alerte, développer les capacités à les contrer et à les prévenir (CERTA)
> Assister les services publics en matière de SSI
> Développer l'expertise scientifique et technique dans le domaine de la SSI, au bénéfice de l'administration et des services publics
> Former et sensibiliser à la SSI (Centre de formation à la sécurité des systèmes d'information - CFSSI)Service Central de la Sécurité des Systèmes d'Information
Fort d'Issy les Moulineaux
18, rue du Docteur Zamenhof
92131 Issy-les-Moulineaux CedexStandard : 01 41 46 37 00
Télécopie 01 41 46 37 01
01 41.46.37.20 (?)dépend des services du 1er Ministre
Décret n° 86-318 du 3 mars 1986 modifié par le décret n° 93-209 du 15 février 1993 et par le décret n° 96-67 du 29 janvier 1996.
Henri Serres remplace le général Jean-Louis Desvignes, qui dirigeait depuis 1995 le SCSSI et prendra officiellement ses fonctions le 3 avril 2000
Philippe DEJEAN Chef de la Division Chiffre
A des capacités d'évaluation et de conseil en cryptologie et en sécurité informatique.
Il est placé sous l'autorité du délégué interministériel pour la sécurité des systèmes d'information (DISSI). Il est chargé d'apprécier le niveau de protection des systèmes d'information.
Il participe aux activités de recherche relatives aux procédés de protection, coordonne, en liaison avec les maîtres d'oeuvre, les études et développements de protection des systèmes d'information gouvernementaux et approuve leur destination.
Mais le rôle pour lequel le SCSSI est le plus médiatique est sa fonction d'homologation des procédés cryptographiques considéré encore récemment comme arme de guerre en France.Nouvel objectif : Développer le partenariat entre le SCSSI et le Ministère de l'Industrie pour étoffer l'industrie française des produits de cryptologie.
http://www.certa.ssi.gouv.fr/
Rattaché à la Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d'information (DCSSI) au sein du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN), le CERTA est chargé d'assister les organismes de l'administration à mettre en place des moyens de protection et à résoudre les incidents ou les agressions informatiques dont ils sont victimes. Il constitue le complément indispensable aux actions préventives déjà assurées par la DCSSI et qui se situent plus en amont dans la démarche de sécurisation des systèmes d'information.
Les deux principaux objectifs du CERTA sont d'assurer la détection des vulnérabilités et la résolution d'incidents concernant la sécurité des systèmes d'information (SSI) ainsi que l'aide à la mise en place de moyens permettant de se prémunir contre de futurs incidents. Afin d'assurer ces deux objectifs, les trois missions suivantes doivent être menées en parallèle :
- assurer une veille technologique ;
- organiser la mise en place d'un réseau de confiance ;
- piloter la résolution d'un incident (si besoin en relation avec le réseau mondial des CERTs).décret n° 86-316 du 3 mars 1986 modifié ponant création du directoire de la sécurité des systèmes d'information .
Le Directoire de la Sécurité des Systèmes d'Information est chargé de proposer au premier ministre la politique à suivre en matière de sécurité des systèmes d'informations et d'en contrôler l'application. Il était présidé par le secrétaire général du gouvernement et est composé de représentants des grands ministères. Le Directoire de la Sécurité des Systèmes d'Information est désormais présidé par le Secrétaire Général de la Defense Nationale.
le décret No 86-317 du 3 mars 1986 portant création d'une délégation interministérielle pour la sécurité des systèmes d'information;
3 avenue Octave Gréard
75007 PARISLa délégation interministérielle pour la sécurité des systèmes d'information a été dissoute fin 95. Elle était chargée de veiller à la cohérence des actions entreprises, de coordonner l'activité des services de l' Etat, de faire avancer la réglementation et de veiller à son application. Elle était composée d'un délégué, 2 adjoints, désignés un par le ministre de la défense, un par le ministre des postes et télécommunications.
Le rôle du DISSI est aujourd'hui assumé par le directeur des technologies et des transferts sensibles du secrétariat général de la défense nationale. La DISSI a apparemment été supprimée en février 1996.C'est le SGDN (Secrétariat Général à la Défense Nationale) qui reprend ses attributions.
Journal Officiel de la République Française du 8 mars 1986 page 3594. Arrêté du 3 mars 1986.
La Commission Interministérielle pour la Sécurité des Systèmes d'Information a pour vocation d'harmoniser la conception des programmes d'équipements et de proposer des solutions nouvelles. Elle est présidée par un délégué et rassemble des représentants des membres de différents ministères.
Portant création de la commission interministérielle pour la sécurité des systèmes d'information.
Assure la diffusion de l'information sur les menaces qui peuvent affecter la sécurité des systèmes d'information;
Propose les mesures réglementaires susceptibles de garantir, de façon homogène, la sécurité des informations sensibles nationales ou échangées avec nos alliés;
Fait apprécier le niveau de sécurité des systèmes en service, évalue leur vulnérabilité et recommande les limites de leur utilisation;
Est informée, sous contrôle des ministres responsables, des opérations relatives à la protection des systèmes d'information en projet dans les départements ministériels;
Oriente les recherches, études et travaux lancés en France en vue de répondre aux besoins exprimés par les départements ministériels;
Inventorie les organismes sous tutelle et s'efforce d'identifier les entreprises ou organismes privés dont l'activité justifierait, dans l'intérêt national, que leurs systèmes d'information soient protégés;
S'assure que les instructions du Premier ministre sont respectées.
La commission interministérielle pour la sécurité des systèmes d'information se subdivise en six sous-commissions permanentes:
Sous-commission Chiffre présidée par le chef du service central de la sécurité des systèmes d'information;
Sous-commission Protection contre les rayonnements compromettants, dont le président est désigné par le chef du service central de la sécurité des systèmes d'information;
Sous-commission Sécurité informatique, dont le président est désigné par le ministre chargé de la défense;
Sous-commission Télécommunications, dont le président est désigné par le ministre chargé des P.T.T.;
Sous-commission Systèmes, dont le président est désigné par le ministre chargé de la défense;
Sous-commission Synthèse, emploi, réglementation, dont le président est désigné par le secrétaire général de la défense nationale.
Ces sous-commissions se réunissent à l'initiative de leurs présidents et au moins six fois par an.
Direction des Systèmes Terrestres et d'Information ayant en charge notamment la gestion des réseaux de l'armée française.
Dépend de la DGA
Journal Officiel de la République Française du 26 décembre 1982 page 3864.
Décret No 82-1100 du 22 décembre 1982.Fixant les attributions de la direction de la surveillance du territoire.
La direction de la surveillance du territoire a compétence pour rechercher et prévenir, sur le territoire de la République française, les activités inspirées, engagées ou soutenues par des puissances étrangères et de nature à menacer la sécurité du pays, et, plus généralement, pour lutter contre ces activités.
Direction de la Surveillance du Territoire a été crée en 1944 et ses attributions ont été fixées par le décret n°82-1100 du 22 décembre 1982.
Elle a pour mission de rechercher et prévenir sur le territoire français les activités inspirés, engagés et soutenus par des puissances étrangères et de nature a menacer la sécurité du pays. Elle dispose d'une section informatique, récemment renforcée de spécialistes, chargée des enquêtes judiciaires lorsque les attaques attentent à la sécurité nationale ou aux secteurs de pointe de l'industrie française.
La DST n'hésite pas à employer les mêmes méthodes que les hackers, et les employer sous la menace si nécessaire.
L'organisation détaillée de la DST est couverte par la classification secret défense. Schématiquement, elle s'appuie :
à Paris, sur des services centraux organisés en 5 sous-directions (contre-espionnage, sécurité et protection du patrimoine, terrorisme international, services techniques et administration générale) et un cabinet chargé des relations nationales et internationales ;
en province, sur 7 directions régionales comprenant une ou plusieurs brigades et 4 postes implantés dans les DOM-TOM.
Ses effectifs sont composés de :
1 préfet directeur, 4 hauts fonctionnaires, 79 commissaires, 455 inspecteurs, 84 enquêteurs, 2 commandants et officiers, 106 gradés et gardiens, 157 administratifs et 2 auxiliaires.
Son Quartier-général est situé :
rue Nélaton, à Paris 15e (métro Bir Hakeim), depuis juillet 1985.
Tél.: 01 40 57 55 34 (M. Jean-Luc Delacourt),
01 40 57 91 71 (M. Humbert)
01 40 57 56 25 (M Seigle);
Fax : 01 40 57 54 88 . (Non vérifié)La DST a été le premier organisme français à s'intéresser au piratage informatique en 1986 (même si le département sécurité informatique a été crée en 1983), notamment a cause du piratage de centres de calculs de l'école polytechnique. D'abord la DST s'est occupé des hackers agissant sur les réseaux vidéotex, rtc ou X25 et s'attaquant aux gros systèmes (mais il est vrai qu'a l'époque il y avait beaucoup moins d'ordinateurs qu'aujourd'hui), mais assez peu sur internet. Puis, avec la multiplication des pirates, elle a commencé a plus s'orienter vers les 'gros' hackers (ceux agissant pour des entreprises, des organisations, sectes, terroristes ou des Etats étrangers).
La DST a eu également un rôle de sensibilisation, grâce des congrès auprès des entreprises ou dans des grandes écoles d'informatique,
DSSI de la Direction de surveillance du territoire (DST) : France entière
Groupement Interministériel de Contrôle (51, Bd Latour-Maubourg à Paris dans l'hôtel des Invalides)
création d'un centre interministériel de déchiffrement et de décryptement légal auprès du GIC (?), est considéré comme le “central” d'écoute du gouvernement, dont le siège parisien est installé dans les sous-sols des Invalides.
Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure
Décret n° 91-903 du 10 septembre 1991 portant organisation de l’IHESI.
Créé en 1989, l’Institut des Hautes Études de la Sécurité Intérieure est placé sous l’autorité directe du ministre de l’Intérieur (anciennement dirigé par Philippe Melchior). Il est actuellement dirigé par Jean-Claude Karsenty.
Identifier les différentes formes de risques ou de menaces, évaluer leur impact sur l’opinion, analyser les réponses publiques : tel est le travail que l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure mène depuis dix ans afin de promouvoir une "pensée raisonnable de la sécurité intérieure".
L’Institut des hautes études de la sécurité intérieure a pour mission de réunir des responsables de haut niveau appartenant à la fonction publique et aux autres secteurs d’activité de la nation, en vue d’approfondir leurs connaissances en matière de sécurité intérieure par l’étude en commun des problèmes qui se posent dans ce domaine.
Il est chargé de conduire des études et des recherches concernant la sécurité intérieure et coopère, à cet effet, avec les universités, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, ainsi qu’avec les organismes concourant à la sécurité.
Département Ingénierie et conseil :
Tél. : 01 53 68 20 07 - 01 53 68 20 08
Fax : 01 45 30 50 71E-mail : ihesi@cedocar.fr
www.interieur.gouv.fr/ihesi/ihesi.htm
dépend du Ministère de l'économie
www.interieur.gouv.fr/organisation/police/dcrg.htm
La Direction Centrale des Renseignements Généraux a pour mission de rassembler le renseignement à fournir au gouvernement. Elle participe à la défense des intêrets français et soutient les services de Sécurité Intérieure. Les RG agissent exclusivement sur le territoire national, en coordination avec la Gendarmerie et sous l'autorité du Préfet de région et de la Direction de la Gendarmerie Nationale.
Direction Générale de la Sécurité Extérieure
Service de renseignement extérieur de la France, dépend du Ministère de la Défense. La Direction Générale de la Sécurité Extérieure est issue de l'intégration des différents services de renseignements français de la seconde guerre mondiale. Sa centrale est située dans la caserne des Tourelles, 128 Boulevard Mortier, 75020 Paris.
Dès 1981, la DGSE a placée une priorité plus élevée dans l'acquisition de renseignement technologique .DGSE a une mission interministérielle de décryptement.
Direction Générale chargée des télécoms et de la sécurité informatique (DG 13) corps de police à échelle européenne.
la DG XIII de la Commission européenne
Monsieur CAIRIOLI
DG XIII/C
rue de la loi 200 BU 29 4/68
B 1049 BRUXELLESTélécopie 32 2 295 23 54 ou 32 2 296 83 62
téléphone 32 2 296 85 35 ou 32 2 296 35 91 ( Monsieur BOCH)Richard DELMAS
DG XIII - CEE
24, avenue de Beaulieu 3/85
13-1160 BRUXELLESTel.: (19) 322 296 88 73 Fax: (19) 322 296 83 59)
Email: rde@dg13.cec.be
Mme Gerlinde Niehus
DG XIII, 200 rue de la Loi
(BU24 1/19) B-1049 BruxellesFax : (32-2) 296 90 37
Mél : Gerlinde.Niehus@bxl.dg13.cec.beDirection de la Sûreté Nationale
Les contacts au Ministère de l'Intérieur sont :
Direction de la sûreté nationale 01 40 57 55 34
Gilles Robine : 01 40 57 56 26.Par rapport à la BCRCI, ce service du Ministère de l'Intérieur n'a pas vocation de faire de la procédure judiciaire mais plutôt de la prévention et du conseil en cas d'incident.
C'est un service spécialisé dans l'étude et le conseil en matière de risque informatique.
Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (Autorité Administrative Indépendante). Dieudonné Mandelkernen, énarque, président de la section de l'intérieur au Conseil d'Etat, en est l'actuel président. Le président de la commission est nommé pour un mandat de six ans, non renouvelable, non révocable par le président de la République sur une liste de quatre noms présentés conjointement par le vice-président du Conseil d'Etat et le premier président de la Cour de cassation.Un rapport d'activité est remis au Premier ministre annuellement.
est chargée de procéder à une appréciation de la légalité des motifs de demande d'interceptions. Une écoute téléphonique doit, depuis la loi no. 91-646 du 10 juillet 1991, passer par un juge et être examinée par la Commission des interceptions de sécurité (CNCIS), ce n'est pas le cas d'un message électronique. "Ce qui passe par l'Internet n'est pas concerné", affirme la secrétaire générale, Michèle Salva, de la CNCIS. En clair, sans la présence d'un juge, l'État pourrait espionner légalement toute donnée électronique.
La CNCIS est chargée depuis 1991 d'autoriser ou de refuser les écoutes de lignes téléphoniques demandées par la police hors de tout cadre judiciaire pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé, défendre la "sécurité nationale" ou combattre l'espionnage. Il ne peut y avoir plus de 1.540 lignes écoutées en même temps, dit le loi de 1991. En 1999, 4.687 demandes ont été reçues et 110 ont été refusées par la CNCIS.LOI no 98-567 du 8 juillet 1998
La Commission Consultative du Secret de la Défense Nationale est expressément qualifiée, d'autorité administrative indépendante. Elle serait chargée de donner un avis sur la déclassification et la communication d'informations lorsque cette déclassification serait demandée par une juridiction française.
Les missions et l'organisation du service de coopération technique internationale de police (S.C.T.I.P.) sont fixées par le décret n° 61-1373 du 14 décembre 1961, par l'arrêté du 1er septembre 1994, par l'instruction du ministre des affaires étrangères relative aux attachés de police du 9 mai 1995 et par l'instruction technique du directeur général de la police nationale du 30 avril 1996 relative à l'organisation et au fonctionnement de la présence de la police nationale à l'étranger.
Le Service de Coopération Technique Internationale de Police (SCTIP) ,dédié au départ à la coopération avec les pays africains, gère depuis peu des attachés de police et des officiers de liaison en poste en Europe. Ces personnels relèvent de la sous-direction des affaires européennes et de la coopération institutionnelle. Cette sous-direction comprend également une division " Traité de l'Union européenne " et un bureau " Schengen " chargés de suivre les travaux des groupes pour lesquels le SCTIP est chef de file, à savoir les groupes " coopération policière " de l'Union européenne et " police et sécurité " de Schengen. Mais sur les cent cinquante personnes affectées au SCTIP, la division Traité de l'Union européenne n'en comprend que trois, dont un commissaire, un agent contractuel et un gardien, et le bureau Schengen n'en comprend que deux. Seules six personnes au total, sous-directeur compris, participent donc aux négociations européennes. La coopération institutionnelle apparaît ainsi comme une greffe marginale au sein du SCTIP. L'élargissement vers l'Est de l'Union européenne va par ailleurs conduire le SCTIP à accentuer son action vers ces pays. A travers ses relations avec le Conseil de l'Europe, le SCTIP développe un partenariat permettant d'impliquer la France dans les programmes d'action portant sur la sécurité.Club de la Sécurité informatique des systèmes d’information français
2, Rue de la Chaussée d'Antin, 75009 Paris
Téléphone : 01 42 47 92 28
clusif@clusif.asso.fr
Le Clusif est une association française ayant pour but de sensibiliser les entreprises françaises face à ce problème en organisant notamment des séminaires autour de ce sujet.
Club Informatique des GRandes Entreprises Françaises
Haut Comité Français pour la Défense Civile
Le Haut Comité Français pour la défense civile est une association loi 1901, soutenue par les pouvoirs publics, qui participe à la réflexion, à la diffusion de la connaissance et au développement des concepts et des techniques concourant à la défense et à la sécurité civiles du pays. Ses activités visent notamment à l'élaboration d'une " défense civile " moderne, tant dans ses objectifs que dans ses capacités, et prenant en compte les risques et menaces actuels et futurs qui pèsent sur la sécurité des citoyens. L'action de l'association s'exerce principalement auprès des acteurs publics concernés et du législateur mais aussi auprès de l'opinion publique et des professionnels.
Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale
M. le vice-amiral Célérier (Jacques) est nommé directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (Décret du 25 juin 1999)
Recherches et Etudes sur la Criminalité Informatique Française
L'association RECIF a été fondée dans le but de permettre des échanges d'expériences et d'informations dans le cadre de la lutte contre la criminalité informatique. Elle regroupe autour de ses adhérents, des organismes nationaux et internationaux travaillant dans le domaine de la Sécurité Informatique.
Délégation aux Affaires Stratégiques
Créée en 1992, la délégation aux affaires stratégiques (DAS) ne constitue pas un service de renseignement mais elle doit renforcer la capacité d'analyse et de réflexion stratégique du ministère de la Défense. La DAS assure la coordination et la préparation des données liées à la réforme des armées et à la politique de défense, elle participe à la mise au point des positions internationales intéressant la défense, notamment en ce qui concerne l'OTAN et l'UEO et elle suit, dans le domaine de la maîtrise des armements et de la prolifération, les négociations relatives au traité d'interdiction complète des essais nucléaires. En matière de réflexion prospective, elle est chargée du secrétariat du comité de coordination des études prospectives de défense à caractère politico-militaire, économique et social.
Les effectifs de la DAS comptent environ 110 personnes, dont 57 officiers, sous-officiers et mili